Par Paul Morissette

Comme je ne suis pas très à l’aise avec la technologie, j’appréhendais un peu l’enseignement bimodal. Un défi que je souhaitais tout de même relever étant très motivé à retrouver les étudiants en classe. Je savais qu’il en était de même pour mes étudiants, alors j’ai ciblé un de mes groupe qui avait plus vivement témoigné ce besoin. 

J’ai pu déployer cette modalité pendant seulement 3 semaines, puisque le contexte pandémique en a freiné la poursuite et même le déploiement auprès d’un second groupe. En moyenne, trois à quatre étudiants volontaires se sont présentés en classe.   

À mon grand soulagement, l’environnement technique imposé par l’enseignement bimodal ne m’a posé aucun problème.  Étant déjà habitué à utiliser deux écrans pour l’enseignement à distance, je me sentais donc familier de retrouver cette même configuration en classe.  De plus, autant en classe qu’à distance, aucun problème technique n’a été soulevé.  Le son et l’image permettaient à tous de bien suivre le cours. 

La présence d’étudiants enthousiastes à participer au cours m’a permis de mieux jauger le temps accordé aux périodes d’exercices.  Cette rétroaction en direct a favorisé une meilleure fluidité quant au rythme du cours. Les étudiants en présence ont manifesté une plus grande participation au cours et se sont engagés davantage dans les périodes d’exercices. 

Étant nourri par cette rétroaction offerte par mes étudiants en présence, cela m’a posé tout un défi de continuer à solliciter de façon aussi spontanée ceux qui sont demeurés à distance.  J’ai malheureusement remarqué une certaine baisse d’interaction de leur part.  Si je dois reconduire l’expérience, c’est un aspect sur lequel je souhaite porter davantage mon attention.